Baptême africain
L’étape africaine tant attendue… pour découvrir son atmosphère et son rythme de vie. Et bien je n’ai pas été déçu. Et cette ambiance a commencé dès l’embarquement à Paris, où c’était un gros bordel. Des malles immenses, des bagages dans tous les sens, plein de monde qui s’agite et qui essaie de refiler des valises parce qu’ils dépassent les kilos autorisés. Dans l’avion, c’est pareil : on est 4 pour 3 sièges, les gamins piaillent, un mec fume dans les toilettes…l’hôtesse de l’air pète un câble !
Arrivée à Bamako, c’est la chaleur qui nous épuise, et rapidement les guides cherchent à m’embrouiller. Après une courte nuit, mon objectif est de rejoindre Bandiagara dans la journée pour retrouver Amandine et Jeff, amis de ma chère ENSAIA en stage là bas. Faut dire qu’il n’y a que 650 km. Pour un novice de l’Afrique, ça peut paraître jouable en une journée. Et bien je n’y arriverais pas !
Je commence par une embrouille à Bamako : je fais confiance à un pseudo guide qui me dit qu’il n’y a plus de bus direct pour Mopti (erreur !) et le suis jusqu’au carrefour à la sortie de Bamako. Là, je prends le premier bus qui m’arrête à Ségou, j’ai payé le double (raisonnable mais je suis quand même dégoûté !). J’attends. Je prends un bus qui s’arrête 50 mètres après la gare, juste après le virage : panne. J’attends 2h sous le cagnard ! Je remonte, et j’apprends que le bus ne va pas à Mopti comme prévu.
Bon, étape supplémentaire, je m’arrête à mi chemin. Je commence à perdre espoir pour mon objectif de la journée. Une crevaison après, et l’arrêt prière à la tombée de la nuit passé, je rejoins Mopti à 1h du mat’. Je comprends donc bien vite qu’il ne faut pas avoir un planning trop serré ici. Il reste une heure de route jusqu’à Bandiagara que je ferais le lendemain matin. J’arrive chez Jeff et Amandine, bien heureux de les retrouver après cette bonne galère bien marrante au final.