Côté projet…
Le principe est de remonter petit à petit l’Amérique centrale jusqu’au Chiapas où se tient le FITS fin mars (www.tourisme-solidaire.org), et au passage, voir ce qui est déjà mis en place en terme de tourisme communautaire. Alors pour les rendez vous importants, on s'habille bien..
D’abord, quand Pierre et moi on était encore ensemble, on a rencontré le réseau ACTUAR à San José. Au Costa Rica, le tourisme est bien développé et fait la réputation du pays à travers le monde. C’est un tourisme de nature, pour la faune et la flore, mais pas forcément avec un impact social positif pour les communautés. ACTUAR est un réseau mis en place par les communautés porteuses d’un projet de tourisme. C’est bien rodé, bien organisé, on peut dire que ça roule : www.actuarcostarica.com
Puis, au Nicaragua, alors que Pierre est resté au Costa Rica pour ses problèmes de passeport, j’ai rencontré le conseiller technique pour le développement du tourisme en Amérique centrale. C’était une rencontre très intéressante où il m’a montré la volonté de se tourner vers un tourisme rural et communautaire pour beaucoup de pays d’Amérique centrale. Ils regardent d’un œil envieux la réussite du tourisme au Costa Rica et l’élévation du niveau de vie que cela a entraîné. Beaucoup d’initiatives sont en train de se mettre en place et c’est bon signe.
J’ai rencontré le réseau RENITURAL (Red de tourismo rural et communitario) qui regroupe ne cinquantaine d’initiatives. Ils sont à leurs débuts et prennent beaucoup exemple sur Actuar au Costa Rica. La mise en place d’un partenariat avec Echoway pour faire la promotion de leurs projets a été lancé. Leur site internet (en construction) : www.renitural.com
Au Salvador, mon rendez vous s’est effectué à l’ambassade de France qui, dans le cadre de la coopération, souhaite mettre en place un réseau de tourisme solidaire. Le tourisme n’est vraiment pas beaucoup développé dans le pays, mais le gouvernement a adopté une loi pour favoriser l’investissement touristique. Mais attention aux débordements, bon nombre de salvadoriens ne veulent pas de gros complexes hôteliers, c’est là que le tourisme communautaire va trouver son enjeu…